3 effets de l'apnée du sommeil qui vont vous étonner : symptômes

- Catégories : Apnée du sommeil

Pour diagnostiquer le syndrome d'Apnée du Sommeil, votre médecin peut s'appuyer sur les résultats d'un examen de polygraphie mais pas seulement.

Il peut aussi se baser sur des symptômes fréquemment associés à ce syndrome. 

Ronflement

En France, 40% des +50 ans ronflent de manière régulière. Et, 13% des 25-45 ans déclarent avoir des problèmes de ronflement.

Ronflements & Apnée du sommeil : même combat

L'Apnée du sommeil et les ronflements sont des phénomènes liés au même mécanisme.

Tout se passe au niveau de votre pharynx, la partie supérieure de votre gorge, de l’arrière du nez jusque sous la langue.

Cette partie est souple, dénuée d'os. Cet effet de notre évolution, nous a permis de développer la locution (le pharynx des primates est resté solide).

Cette souplesse a donc un grand avantage, mais aussi un inconvénient. Pour rester ouvert, le pharynx doit être soutenu par des muscles.

Si ces muscles perdent du tonus, le pharynx est plus lâche. Et lorsque l’air passe, les structures autour du pharynx se mettent à vibrer : cette vibration provoque un bruit, le ronflement.

Ronfler n'est pas anodin

Puis au fur et à mesure que le temps passe, ces muscles de soutien sont de moins en moins toniques, le pharynx finit par se fermer : l’air ne passe plus, c’est un arrêt respiratoire. Ce phénomène est également appelé l'apnée.

Un ronflement régulier n’est donc pas anodin, car il est le premier signe du développement d’une anomalie qui peut aboutir à une maladie importante, peut-être déjà présente.

Face à un ronflement régulier, il ne faut jamais hésiter à en parler à son médecin traitant. Y compris chez l’enfant (90 % des apnées de l’enfant ne sont pas diagnostiquées)

Fatigue

Selon une étude Ipsos*, 61% des Français affirment s'être sentis fatigués au cours des douze derniers mois.

Conséquence du SAOS

Elle peut être en effet une conséquence de l’apnée du sommeil. 

Une apnée est un arrêt de la respiration, qui peut durer quelques dizaines de secondes. Il faut bien qu’elle s’arrête, ou l’issue pourrait être fatale.

Notre corps est très bien fait, des alertes sont envoyées au cerveau pour qu’il sorte de son repos, et qu’il force les muscles du pharynx à se retendre. Ainsi le pharynx s’ouvre à nouveau, l’air passe enfin, l’apnée est terminée. 

Votre cerveau vous protège, mais à quel coût ?

Ce mécanisme de sauvegarde est très efficace, mais perturbe le cerveau dans son repos. S’il se produit 2 ou 3 fois par heure, pas de conséquences. Mais s’il se produit 20 fois par heure ou plus, le cerveau est trop dérangé, et ne se repose plus assez.

Les conséquences : un réveil difficile, des épisodes de somnolence fréquents, des difficultés à se concentrer, à mémoriser, une conduite au volant plus dangereuse (les risques d’accident sont multipliés par 8).

Déprime

Le SAOS déstructure notre sommeil et se faisant notre capacité d'adaptation au stress. Notre cerveau s'épuise et des symptômes de fatigue et de dépression peuvent apparaître la journée.

La nuit votre cerveau fait le tri

Plusieurs fois par nuit, nous entrons dans une phase très importante, appelée le sommeil paradoxal. Il tire son nom d’un constat : les muscles sont totalement relâchés, par contre le cerveau entre dans une période d’activité intense.

Le sommeil paradoxal correspond aux périodes de rêve. C’est pendant les périodes de sommeil paradoxal que sont gérées les émotions. Les mauvais souvenirs de la journée et du passé sont traités, comme épurés. Ainsi nous évacuons du stress.

Nous avons tous constaté que le temps fait oublier : cela est dû au travail du sommeil paradoxal, nuit après nuit.

 

En sommeil lent profond, le tonus musculaire diminue. Pendant le sommeil paradoxal, ce tonus diminue encore. Notre pharynx est encore plus lâche. Cette période est donc particulièrement propice aux apnées. 

 

Si le cerveau est fréquemment dérangé pendant cette période, le tri des informations négatives est moins efficace. Cela amène progressivement à faire apparaître des sentiments de déprime, voire à la longue un syndrome dépressif. 

Une étude américaine lie SAOS au risque de dépression

Les chercheurs ont étudié les personnes souffrant d'apnées légères, moyennes et sévères. Et ils ont pu montrer un risque d'idées noires proportionnel à l'intensité de la maladie :

Apnées légères : risque de dépression multiplié par 1,6 ;

Apnées moyennes : risque de dépression multiplié par 2 ;

Apnées sévères : risque de dépression multiplié par 2,6 ;

Les chercheurs ont aussi montré que lorsque les symptômes d'apnée s'aggravaient, le risque de dépression était maximal, proche de 80 %.

Traiter les apnées du sommeil, notamment par la machine à pression positive continue utilisée toutes les nuits, permet d’améliorer l’architecture du sommeil et son rôle récupérateur.

Le cerveau la journée devient plus apte à faire face aux situations de stress, les émotions sont mieux régulées et les symptômes de fatigue et de dépression diminuent. 

Bonne nouvelle : ces symptômes sont réversibles

La PPC a l’avantage d’être un traitement très efficace et rapidement. Grâce à ce traitement, vos apnées tombent sous 5 par heure, ce qui vous fait entrer dans la norme. Dès lors toutes les conséquences sur le quotidien sont améliorées. De même que la protection de votre santé à long terme…

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