Dormir avec sa PPC pour soutenir le Système Immunitaire

Le sommeil ami de notre système immunitaire

Parmi les nombreuses vertus connues aujourd’hui du sommeil, une certitude s’impose de plus en plus précisément : le sommeil permet de régénérer et renforcer notre système immunitaire.

Ainsi un travail chez près de 10 000 patients pendant 4 années réalisé par l’INSERM montre qu’une mauvaise qualité de sommeil est associée à une plus grande vulnérabilité aux infections, et une plus grande consommation de traitements anti-infectieux (anti parasitaires et anti fongiques en particulier). 

https://www.inserm.fr/actualite/sommeil-chevet-immunite/

Et cela est vrai quelque soit sa propre « constitution ». Le moyen pour le savoir ? Comparer des jumeaux. C’est l’objet d’un travail américain comparant les effets d’une différence de temps de sommeil temporaire entre frères et soeurs jumeaux. On a mesuré les taux sanguins de leucocytes (les globules blancs, cellules du système immunitaire), et la sensibilité aux agents pathogènes externes. 

Les résultats montrent que chez chacun des jumeaux qui a subi une privation de sommeil, on retrouve une diminution significative des taux de globules blancs, associée à un niveau plus élevé de fragilité face aux virus (les rhinovirus en particulier).

Ces études ne sont que des exemples parmi les nombreux travaux indiquant des résultats comparables.

Que se passe-t-il la nuit ?

Il est constaté un renforcement de l’efficacité de nos lymphocytes T. Ces cellules sont les « maîtres à penser » de notre système immunitaire, les généraux qui coordonnent la meilleure stratégie face à l’agent pathogène à éliminer. Des travaux en laboratoire montrent que grâce à un sommeil de qualité, leur capacité à bien reconnaître l’agent pathogène, et donc à adopter la bonne stratégie, est optimisée.

https://rupress.org/jem/article/216/3/517/120367/G-s-coupled-receptor-signaling-and-sleep-regulate

On remarque par ailleurs que les taux de lymphocytes, monocytes, TNF, cytokines et autres acteurs du système immunitaire sont plus présents dans le sang la nuit. 

Par ailleurs, des travaux semblent montrer que le sommeil facilite le travail de nos défenses immunitaires. Cela expliquerait pourquoi nous plongeons plus rapidement dans le sommeil lorsque nous devons faire face à une infection.

Mais dormir n’est pas suffisant : il faut faire un sommeil de qualité, incluant du sommeil profond ! 

En effet, il semble que ce soit en particulier lors des phases de sommeil lent profond que le système immunitaire se régénère et se renforce. Il faut donc permettre à notre cerveau d’effectuer assez de sommeil lent profond pour renforcer l’efficacité de notre système immunitaire.

L’apnée du sommeil, ennemie du sommeil lent profond

En effet, à chaque apnée, le cerveau est « dérangé » par un phénomène appelé le micro-éveil.

Que se passe-t-il ?

Lorsque la respiration s’arrête, le taux d’oxygène dans le sang diminue. Cela met le cerveau en alerte, ce qui lui permet de mettre en place les actions pour stopper l’apnée, et permettre la reprise de la respiration. Cela est très utile ponctuellement. Cependant le le cerveau subit un micro-éveil.

Si ces micro-éveils se multiplient, comme c’est le cas lorsqu’on a une apnée du sommeil importante, le cerveau est dérangé trop souvent, et n’a plus le temps de replonger dans le sommeil lent profond. 

Le risque est donc de fragiliser notre système immunitaire, et de le rendre moins efficient face aux infections.

La solution ? Continuer à utiliser sa PPC ! 

En poursuivant l’utilisation de la PPC, on lève les apnées. Le cerveau n’est donc plus dérangé, ne subit plus de micro-éveils, et a donc tout le loisir de plonger dans le sommeil lent profond. Cela permet au système immunitaire d’avoir l’opportunité de se régénérer, et d’être plus efficace face aux agents pathogènes qui nous entourent.